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Visual X : un kit pour assouvir ses fantasmes sexuels les plus déviants.
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Visual X : un kit pour assouvir ses fantasmes sexuels les plus déviants.

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Marta Dunjó est une élève brillante de l’université de Central Saint Martins qui a entendu parler des potentialités de la réalité virtuelle appliquée au secteur de la pornographie. Alors elle a développé une sorte de kit, Visual X, qui s’apparente à un sex toy pour de la réalité virtuelle. Selon elle, ce nouvel accessoire pourrait aider ceux qui ont des fantasmes sexuels extrêmes. Elle est partie du constat que si la pornographie avait autant de succès c’était surtout parce qu’elle était le reflet de fantasmes inassouvis dans nos sociétés occidentales aseptisées. La pornographie normalise en effet des attitudes sexuelles qui seraient facilement considérées comme déviantes dans « la vie réelle ». Selon Marta, la réalité virtuelle vient encore davantage normaliser ces attitudes, par le fait qu’elle est une technologie d’immersion, où l’utilisateur est censé être plongé dans une nouvelle réalité, sans lois et sans limites. « Les premieres recherches sur la réalité virtuelle prouvent qu’il existe certaines expériences qui ont un impact sur l’esprit humain. Alors, à travers de mon projet, je voulais comprendre qu’elle serait l’impact sur notre société si on pouvait accéder à certains fantasmes sexuels extrêmes, et dans ce cas présent – le viol ». Oui, il s’agit bien de viol en réalité virtuelle. Un projet à hautes controverses.

Visual X : une façon d’assouvrir ses fantasmes les plus déviants et parfois illégaux, à l’instar du viol. Quel impact sur nos sociétés? 

« Je voulais savoir si la réalité virtuelle était un autre moyen d’explorer ses envies sexuels et pouvait être génératrice d’envies sexuelles, ou si elle pouvait devenir un déclencheur de fantasmes dans la vie réelle. » Dans le cadre de ce projet, Marta a créé trois objets qui accompagneront le traditionnel casque VR: Thum, Suna et Avignan. Ces objets sont composés de plastiques et élastiques noires. Ils représentes les trois orifices qui sont inclus dans la définition du viol selon la loi anglaise.

La réalité virtuelle apporte des éléments à la vue et à l’ouïe alors que ces objets viendront compléter l’expérience avec le toucher. Le projet en est encore au stade conceptuel mais Marta est certaine que ce genre d’équipements sera bientôt une réalité. Il s’agit d’un « dilemne moral », elle le reconnait. Une discussion quant à la légalisation de ces objets doit être engagée. Elle estime que son projet est un précurseur à ces discussions.

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