
La réalité virtuelle est une technologie qui a le vent en poupe, personne ne peut le nier. On en parle de plus en plus et elle est maintenant devenu un élement d’actualité (et de moins en moins une « technologie du futur ». Chaque jour, des milliers de développeurs travaillent à la rendre plus convaincante, plus inspirante et plus facile à utiliser. Cette technologie et son succès sont en effet incroyablement dépendants du contenu qui y est projeté.
En effet, si le contenu est de qualité, et c’est le premier point, la réalité virtuelle peut devenir un medium incroyablement puissant, qui permet un niveau d’immersion qui ne sera probablement jamais atteint par la projection d’images « en 2D » (ou du moins pas à 360 degrés) … que l’on visionne habituellement sur nos téléphones, nos télévisions et nos écrans d’ordinateurs.
Ensuite, et c’est le deuxième point, si la réalité virtuelle rencontre le succès qu’on lui connait, c’est parce que les développeurs et les producteurs savent qu’il y a peu de place pour l’erreur. On excuse facilement un mauvais film ou un jeu vidéo ennuyant. Cependant, il suffit d’une expérience en réalité virtuelle qui donne la nausée ou qui vous fait frôler la crise d’épilepsie, et c’est la fuite aux utilisateurs. L' »abandonment rate » est donc beaucoup plus élevé pour les expériences en VR, et les entreprises l’ont bien compris.
Enfin, la résolution est critique pour avoir une vidéo en VR efficace. Et la, les chiffres ne suffisent pas. En effet, prenons l’exemple de Youtube. La plateforme américaine propose des vidéos VR d’une qualité 4K, ce qui peut paraître génial. Sauf que cette qualité 4K représente une vision à 360 degrés. Or les accessoires comme l’Oculus Rift ou le HTC Vive ont des champs de vision à 110 degrés, ce qui représente seulement 30% du format de la vidéo. Cela peut créer des effets de pixellisation et ce n’est pas toujours l’idéal. Ce point est donc également important.