
La réalité augmentée est entrain de progresser à une vitesse folle et permet peu à peu de donner du réalisme à nos fantasmes les plus fous. On ne parle plus seulement de jouer à Pokémon Go mais bien d’utiliser la réalité augmentée dans la vie de tous les jours : pour les jeux vidéos, mais également pour acheter en ligne ou pour mesurer des objets autour de soi. La réalité augmentée est un rêve technologique qui remonte aux années 60. Aujourd’hui, des développements comme ceux de l’ARKit d’Apple et de l’ARCore de Google permettent le début de sa démocratisation. Ainsi, tout le monde aura bientôt de la réalité augmentée dans sa poche, tout le monde l’utilisera. Mais aufaite, s’est-on soucié de la sécurité de toutes ces personnes? Sommes-nous certains que leurs données seront protégées? Les géants de la réalité augmentée, à l’instar de Google et d’Apple, ne sont pas spécialement reconnus comme étant protecteurs des informations de leur utilisateur.
Oui, la réalité augmentée va devenir massive. Cependant, elle devra être régulée et les données qui sont capturées par les entreprises devront être protégées. Oui, mais comment?
Il existe encore un grand fossé à combler dans le monde de la réalité augmentée: celui de la sécurité pour les utilisateurs et leurs données!
Vous pensez que nous sommes paranoïaques et ne voyez pas en quoi la réalité augmentée pourrait devenir dangereuse pour ses utilisateurs? Laissez nous vous donner des exemples.
Imaginez par exemple que vous utilisez un casque de réalité augmentée qui contient toutes les fonctionnalités classiques des casques AR : vous pouvez reconnaître vos collègues lorsque vous les croisez dans la rue ou dans les couloirs de votre entreprise, vous pouvez recevoir des notifications pour vos prochains RDVs avec eux, vous pouvez jouer à des jeux vidéos, vous recevez des informations sur les lieux que vous traversez. Maintenant, imaginez que vous recevez un virus qui s’amuse à bloquer votre vue sur le casque AR lorsqu’une voiture arrive dans la rue, qui enregistre tous vos déplacements et qui a accès à votre calendrier de rendez-vous. Dangereux, non?