
Le concept de réalité virtuelle est né il y a quelques années déjà. Largement ignoré par le secteur informatique jusqu’en 2013, la réalité virtuelle est maintenant la star de toutes les conférences des entreprises de la Silicon Valley: Google, Facebook ou encore Apple. Même les géants asiatiques, à l’instar de HTC, Alibaba et Tencent ont investi des milliards dans des projets de réalité virtuelle. Cette technologie en est-elle pour autant à son âge d’or? Il y a eu des progrès et des avancées spectaculaires récemment, cependant les ventes de casques VR ne sont pas (encore) exceptionnelles et la réalité virtuelle ne s’est pas (encore) installée dans tous les foyers. Le marché reste encore largement à conquérir. Beaucoup sont optimistes quant au développement de cette technologie et y voit l’avènement d’une nouvelle ère de la digitalisation, d’autres trouvent que cet événement tend à tarder et se demandent si la réalité virtuelle sera bel et bien, un jour, réelle.
Le marché de la réalité virtuelle est-il prêt à accueillir l’âge d’or de cette technologie aux multiples potentialités?
Premièrement, il semblerait que la réalité augmentée bénéficie davantage de la lumière des projecteurs. La dernière conférence de Facebook a largement mis en valeur les projets AR de l’entreprise et ô combien cette technologie allait révolutionner notre usage des smartphones, des tablettes et des ordinateurs dans les prochaines années.
La masse critique des utilisateurs de réalité virtuelle n’a pas encore été franchie et tout le monde ne possède pas un casque VR chez soi. Elle est encore une technologie nouvelle, suscitant certes l’intérêt mais pas encore l’engagement. C’est à dire que, si tout le monde veut essayer la réalité virtuelle, beaucoup moins de personnes sont prêt à payer pour ceci.
Le casque qui se vend le mieux est le Samsung Gear VR, qui coûte environ 70 dollars. Le Oculus Rift et le HTC Vive se vendent beaucoup moins bien, le prix étant beaucoup plus prohibitif. Cette dernière donnée indique, en quelque sorte, la « willingness to pay » actuelle du marché des particuliers.