
Oculus vient tout juste de lancer la 4ème version de sa conférence annuelle des développeurs. Lors de cette conférence, l’entreprise rachetée par Facebook donne le ton et annonce les nouveaux projets de développements pour des jeux et des Apps VR pour l’année qui arrive.
Cependant il faut bien l’avouer. Depuis le développement de l’Oculus Rift en 2013, l’actualité de la réalité virtuelle a rarement été aussi calme. Il y a beaucoup de sorties de casques VR qui ont touché de (relativement) larges audiences en 2016 c’est vrai. Cependant, le buzz est passé et il semblerait que le monde entier regarde davantage du côté de la réalité augmentée plutôt que de celui de la réalité virtuelle.
Cependant, cela ne signifie pas que les développeurs VR doivent s’arrêter de « développer » des Apps et des jeux en réalité virtuelle. Bien au contraire, cela signifie qu’ils doivent redoubler d’efforts pour développer du contenu de qualité et pour enfin rendre la VR « mainstream ».
Les développeurs VR ont une large tâche qui repose sur les épaules : celle de développer du contenu de qualité pour rendre la réalité virtuelle « mainstream »
Nous ne connaissons pas les chiffres exacts des ventes de casques VR. Cependant, nous savons que ces produits ne rencontrent pas le succès espéré. Le Gear VR a été vendu à plus de 5 millions d’exemplaires alors que le Playstation VR peine à dépasser le million. La réalité virtuelle n’a pas encore rencontré une adoption massive.
Cela ne surprend pas les développeurs. Ils sont toujours optimistes quant au développement de la réalité virtuelle. Tous reconnaissent que cela nécessitera encore quelques années cependant (et peut-être même une nouvelle génération de « hardwares »). Les critères évoqués sont le coût, le manque de jouabilité et une certaine forme de rareté pour ce qui est du contenu de qualité.
Cependant, la technologie est véritablement « transformative » et les expériences sont uniques. Les développeurs estiment qu’il est impossible qu’on entende plus parler de réalité virtuelle dans les prochaines années. La plupart d’entre eux continuent de développer des « side-projects » et ne sentent pas encore prêts pour investir toute leur énergie dans une technologie qui n’en est encore qu’au stade embryonnaire.